Les
Tocards du jour blog entièrement gratuit qui a pour but de rechercher
des chevaux qui ne sont pas des favoris de la presse hippique et qui
sont susceptible de créer la surprise a grosse cote dans le Tiercé
Quarté Quinté
Le
22 janvier 1954 dans le Prix Uranie se dispute à Enghien
le premier tiercé de l'histoire.
Info sur l'image
Patrice
des Moutis, né en 1919 et mort en 1975, longtemps connu
simplement sous le nom
de
« Monsieur X », était un parieur français qui eut des démêlés avec la
justice dans les années 1960 et qui a fait temblé le PMU.
Patrice des Moutis
<< Monsieur x >>
Le 12 novembre 1958, il se
trouve avoir gagné le tiercé 35 fois dans l'ordre et 35 fois dans le
désordre,
raflant 5 millions de francs (anciens) pour une mise de 294 000 F, soit
environ 20 fois la mise. Le PMU décide de s'intéresser à lui de très
près. Il continue à jouer en augmentant les sommes pariées, et gagne
notamment le tiercé 500 fois dans l'ordre et 2500 fois dans le désordre
le 14 juillet 1961.
Les règles de pari sont alors modifiées par décret
ministériel,
empêchant un ticket de comporter plus de 25 fois la même combinaison de
3 chevaux. Des Moutis réalise alors qu'il suffit d'acheter plus de
tickets, et fait part de cette faille àAndré
Carrus, inventeur du tiercé;
il s'en sert notamment pour gagner en novembre plus de 5 millions de
francs grâce à une mise de 8400 francs.
Le décret est alors modifié pour empêcher un même
PMU de valider ces tickets.
Le 1er janvier 1962, pour le tiercé de Vincennes, Des Moutis valide
alors plusieurs tickets dans 92 PMU différents, pour un total de 55
millions de francs de mise. Il remporte plus de 492 millions de francs,
qu'il fait remettre sous forme d'un chèque au porteur par Carrus en
personne.
Le 16 mai 1962, un décret paraît changeant les
règles du tiercé,
stipulant qu'un parieur ne peut parier plus de 60 nouveaux francs au
total. Le 9 décembre 1962, pour le Grand Prix de Bordeaux, 83 parieurs
répartis (dont 45 repris de justice) sur toute la France parient sur la
même combinaison et gagnent au total plus de 4 millions de francs. La
justice ordonne alors la saisie du gain et une plainte contre X est
déposée.
Des Moutis devient conseiller de journaux turfistes(comme "Le Meilleur",journal
d'Alain Ayache)
sous le nom de « Monsieur X. », qui était le nom sous lequel le PMU
l'avait longtemps désigné. Il fut banni de courses en France, en
Grande-Bretagne et en Irlande, mais continue à parier, notamment entre
1967 et 1969 avec sa famille.
"Le Meilleur", journal d'Alain Ayache
En 1973, il est lié à une affaire de paris truqués
au prix Bride Abattue, où sont également impliquées
certainesfigures
du milieu commeJacky Imbert;
certains jockeys sont accusés d'avoir volontairement perdu la course,
au profit de certains parieurs dont Des Moutis. Il est écroué à la
prison de Fresnes le 21 février 1975 en détention préventive pour 142
jours. Il fut visiblement affecté par son séjour en prison, et certains
spéculèrent après sa mort sur des liens avec le milieu contractés à
cette occasion. Quelques temps après sa sortie de prison, le 17 octobre
1975 au matin, il est retrouvé mort à son domicile à Saint-Cloud, sans
que les circonstances de sa mort ne soient clairement élucidées. Des
Moutis devait comparaître le 24 octobre 1975 devant le Tribunal de
grande instance de Marseille, au sujet du prix d'Entressem, où
certaines connaissances avaient gagné gros.
Quelque temps plus
tard, son fils qui contestait publiquement les circonstances du décès
de son père est également retrouvé mort et la police conclut également
au suicide....
Sortez les
mouchoirs, c'est la séquence nostalgie ! Ce sujet fera
remonter
pas mal de souvenirs pour certains d'entre vous. Avez-vous connu la
poinçonneuse ?
Les bordereaux
ou carnets de tiercé et la célèbre pince à pinçonner
les tickets de PMU
On
pouvait jouer au tirecé des bureaux de vente dans les cafés et, en
1965, le tiercé représentait ainsi 66% des paris aux courses. On y
jouait au départ le dimanche, puis ce furent les samedis et les jours
fériés.Il fallais poinçonner les tickets en face des chevaux
sélectionnéssans
se tromper!
Quelle
boulot..C'etait le tiercé dominical au départ =3 Francs en jeu simple
Puis est venu le temps ou l'on pouvait parier 2 fois par semaine au
tiercé. Et un peu plus tard grande révolution,le tiercé est passe d'un
seul coup a 5 Francs.
(1 euro = 6.5596
Franc )
Les
tickets de cette période comportaient 32 trous (32 ch. partants).Un
petit rappel : les gérants des PMU étaient déjà contre cette invention.
Il fallait donner un coup de balais tous les quart d'heure. Ils y en
avaient partout.. Un
nom qui a marqué aussi cette époqueMr. L. ZITRONE.
Du coté PMUpour
triller les paris gagnants des perdants, il me semble que l'on
utilisait une sorte "d'aiguille à trier" qui permettait de faire tomber
les récépissé perdants et de ne conserver que les gagnants.Quelle
boulot !
J'avais oublie que les tickets était payants .Il me semble que c’était
0.20cts le carnet.
Anciens tickets de
tiercé avec sa pince.
Depuis 1989 et
le lancement du quinté,
le tiercé a perdu de sa superbe, d'autant qu'il est désormais proposé
quotidiennement, ce qui lui a fait perdre son côté
évènementiel....
On parle
encore aujourd'hui
de MONSIEUR X
Dans l'actualité
.
(13 janv. 2017)
Emmanuel
Macron,candidat
à la présidentielle, a fait campagne dans les Hauts-de-France pour
défier Marine Le Pen. Il en a profité pour répondre à Arnaud Montebourg
qui a parlé d'un certain monsieur « X » lors du débat télévisé des
candidats à la primaire de la gauche, et de tacler François
Fillon.Retrouvez l'info en temps réel avec Le Parisien :
Jacques Imbert, né le 30 décembre 1929, ditJacky
le Mat, le Matou, le Pacha ou l'Immortel, estconsidéré
comme un des derniers parrains historiques de Marseille.
Un film inspiré de sa vie, réalisé par Richard Berry, est sorti en
France, L'Immortel.
L'Immortel
(2010)
Un
film de Richard Berry Avec Jean Reno, Kad Merad, Jean-Pierre Darroussin
Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis
trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses
deux enfants.Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans
le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le
corps.Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est
inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au coeur du Milieu
marseillais.